Une heure de permanence With Blueberry.M Jefferson

Il faisait noir, drôlement noir. Lorsque tout à coups - et je ne sais comment - je me retrouva dans le vide avec une lumière qui devenait de plus en plus éblouissante. Je ne pouvais pas crier. J'étais seule en train de tomber dans un gouffre énorme. Lorsque un bruit me fracassa les oreilles j'eus comme le pouvoir de crier et d'ouvrir mes yeux. Lorsque j'aperçus ma mère je fourrai ma tête dans mon oreiller. J'avais pas encore assez dormit. Mais apparemment aujourd'hui je n'avais pas le droit à ce plaisir-là. Car ma mère me cria :

- Debout ! Allez HOP ! Et dépêche toi ! Il est bientôt l'heure d'aller à l'Université ! Je te rappelle quand même que tu as un contrôle dans l'heure qui va bientôt suivre ! Allez bouge toi un peu là ! Je ne devrais même pas te le dire !

Et j'eus le droit à un deuxièmes bruit fracassant de ma porte. D'ailleurs je m'étonna qu'elle tenait toujours. Je pris ma tête entre mes mains. Toujours pareille lorsque je lui annonce que j'ai un contrôle ! Je me leva aussi bien que je pus et j'entrepris de descendre. C'était pas du tout simple. J'étais comme un zombie et je dormais à moitié sur place. Je faillis en louper une et c'est mon frère qui me rattrapa. Je ne le remercia même pas, et je l'entendis rire. Je vais haïr cette foutue journée je pense ! Ah ! Enfin la cuisine. Je mis sur la table tout ce qu'il fallait pour prendre un bon petit déjeuner. Je me versa du lait - qui la moitié tomba par terre - et des céréales. D'habitude je n'étais pas comme ça ! Enfin, je déteste être réveillé dans ces conditions, donc mon morale basse automatiquement. Le reste tout alla plutôt vite. Je débarrassa, je pris ma douche et je fila dans ma voiture.

Le trajet pour aller à l'Université était plus long que d'habitude. Je me gara à l'arrache et je me dirigea vers mes amies. Elles souriaient toutes. Super c'est quoi la bonne nouvelle ? Un nouveau mascara ? Leur joie de vivre devait être contagieux, car moi aussi je me pris à sourire sans savoir pourquoi. C'est alors qu'un des garçons de ma classe passa à côté de nous en disant : " - Magnifique ! Nous n'avons pas contrôle, il n'est pas là ! Magniiiifiiiiquuue !!! "

J'ouvris, je ferma, puis je rouvris ma bouche. Les autres me regardèrent. Et j'entendis des choses du genre : " - Oh elle imite bien le poisson ! ". Ouais, j'étais à la ramasse en ce moment. Alors je claqua des mains et je continua la chansonnette que le garçon chantait. Finalement j'allais bien aimer cette journée. Je ne pus continuer ma phrase que la folle sonnerie se déclencha, juste en dessous de nous. Tout le monde se boucha les oreilles et ont filèrent tous en ... Permanence !

J'arrivai dans les premiers dans la classe. J'avais donc le choix de choisir une place à moi seule. Je pris la table du fond. Priant pour que personne ne vienne à côté de moi.

Le réveil sonna. J'étouffais un cri de surprise dans l'oreiller bleu et plein de bave que j'avais sous ma tête. Je soupirai et abattis fermement ma main sur ce foutu réveil. Il arrêta son dringggg sonore. Doucement, mes paupières s'ouvrirent et mes mains purent allumer la lampe de chevet posée sur la chaise à côté de mon lit. La lumière douce me fit effet de réveil aussi, et la sonnerie horrible résonna dans ma tête avant que je ne me décide à l'éteindre.

- Blueberry ! Lève toi paresseuse ! Tu as un contrôle pauvre andouille ! cria une voix au-dessous de là où je me trouvai. Je grommelai et me levai en titubant jusqu'à l'armoire. La lumière éteinte, je n'y voyais rien. Mais je sentis sous mes doigts des sous-vêtements, un T-shirt et un Slim. Ne me souciant pas de la couleur, j'enfilai le tout - sûrement à l'envers - et descendis au rez-de-chaussée.

Mon père lisait le journal dans le fauteuil en cuir noir qui ornait le salon principal - comme je l'appelais puisque nous avions deux salons - et ne relevèrent même pas les yeux pour me voir. Les nouvelles devaient êtres passionnants pour qu'il ne se soucie pas de moi. Je titubai jusqu'à la cuisine et m'affalai sur une des chaises.

Je déjeunai en vitesse. Trois tartines, un jus de fruit et une banane. J’enfilai mon sac sur mon dos voûté et je pris mon I-Pod et mes clés de voitures et sortis par le froid frigorifiant de l’extérieur. J’entrepris de marcher jusqu’à ma voiture.

Je montai à l’intérieur et m’affalai sur le siège conducteur. Je mis le contact et le ronronnement du moteur me réveilla de mon état de zombie.

Quelques minutes plus tard, je me retrouvai à l’Université. Oui, je haïssais les cours et voilà que ma mère me harcelait à cause d’un contrôle. J’aurai parié que le prof était absent. J’arrivai bonne dernière devant mes amis. Saluant Autumn d’un rapide « salut », je me tournai vers mes camarades.

- Quoi ? Le proviseur est mort ? dis-je avec un espoir feint.

Mon humour noir arracha à Ashlyn Stanford une grimace qui ponctua le temps d’attente. La sonnerie retentit et James Grey me glissa à l’oreille que le prof était absent. Je souris, retrouvant un peu de joie dans cette journée pourrie. Nous nous rendîmes tous en Permanence où le pion nous attendais. Plusieurs de notre classe broyaient du noir à cause de l’absence de Mr. Stevenson, notre prof. D’autres semblaient excités mais déçus que nous allions à l’intérieur plutôt que de faire Perm dehors. Je brûlai d’excitation.

Mr.Stevenson était un des prof que j'appréciai, mais guerre plus. Il pouvait être drôle et sympa parfois. Je dirais que son défaut serait les lourds contrôle qui reviennent de plus en plus souvent. Contrairement aux autres prof' lui nous demandez des romans à écrire ! Enfin, après tout nous sommes à l'Université. Cela mon changea d'être au fond. J'avais pris l'habitude d'être au tout premier rang. Oui il m'avait changé de place car je parlais de trop. Et j'avais eu malheureusement la chance de m'asseoir à côté d'une fille que je n'aimais pas et en plus juste devant lui. Je soupira.

Je pris mon sac, et le mis à mes genou, fouillant mes cahiers. Je souria lorsque je m'aperçus que j'avais justement oublié mes cahiers de Science. J'avais du les oublier sur ma table hier lorsque je révisais. Mr Stevenson m'aurait passé un savon si on avait eu cours ! Je reposa donc mon sac vu que se que je cherchais n'était pas là. Et commença à jouer du piano avec mes doigts impatient de faire quelque chose. Lorsque je vis mon amie Blueberry arriver, peu de temps après moi, je lui fis finalement signe de la main pour qu'elle vienne s'asseoir avec moi. Oui, je change d'idée comme de chemise (et j'en est beaucoup !). Je ne voulais pas être seule, et pouvoir discuter avec quelqu'un me ferais du bien. En plus ça faisais longtemps qu'on avait pas été assise l'une à côté de l'autre.

Cette fille était tout simplement géniale ! Enfin, moi je l'aimais bien, très drôle, et j'adorais ses cheveux. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai toujours été jalouse de sa chevelure. Enfin bref, je la va vis accepter mon offre car elle se déplaçait vers moi. Ses cheveux en train de flotter derrière elle. C'était une obsession pour moi, je ne regardais que ça.

[HJ : Ce poste est pourri, excuse moi.]

Je m'assis aux côtés d'Autumn. Elle semblait sur le point d'hurler de soulagement. Moi, je restai impassible à côté d'elle. La sonnerie retentit, annonçant le début de l'heure et nous soupirâmes tous en même temps. Le pion nous ordonna de nous asseoir ce que nous fîmes avec agacement. Nous étions à l'Université et les Perms existaient toujours. Je souris à cette pensée, persuadée que je finirai bientôt de réviser pour le contrôle d'Anglais de plus tard. Je sortis mon cahier.

- Alors ? On t'a réveillé aussi ? demandai-je à mon amie à voix basse, presque inaudible mais assez fort pour qu'elle le percoive.

Je me souvenais déjà de ce réveil de humm et soupira. J'avais failli le casser sûrement en abbattant mon point fermement dessus. Je frémis, mon réveil Betty Boop survivra-t-il ? Je souris une fois encore, et me pencha sur la leçon d'Anglais que j'avais sous les yeux. Mais je ne lisais pas, j'attendais la réponse d'Autumn. Je sentis un frissonement montant de ma colonne vertébrale et je baissai la tête. Je tournai les pages à la rache sans vraiment prêter une attention vixée sur le sujet d'Anglais sous mes yeux distraits. Je m'entalla la peau légèrement et suça le sang qui s'en écoulait avant d'étouffer un petit rire nerveux qui montait de ma gorge.
Voilà la première demi-heure de perm entamée bien comme il faut et j'étais déjà en état de panique : de folie surtout. Je souris à cette pensée. Autumn ne me regardais pas et je fus heureuse qu'elle ne vit pas une tâche rouge s'écrasée sur la table. Je l'essuiyai distraitement, baîlla et répondis par un Oui sonore lorsque le pion prononça avec admiration mon prénom et mon nom. Je souris, les pions m'adoraient et même les profs m'adoraient comme une princesse. Je fis geste de caresser mes cheveux soyeux comme si j'avais un couronne dessus et m'assis come les rois et reines sur leurs trônes. Je fermai le cahier d'Anglais et le rangea dans mon sac bleu marine.

Je me décontracta lorsque je vis s'assoir mon amie. Puis je regarda ma montre impatiente à se que la sonnerie sonne le départ d'une heure de permanence. A mon grand soulagement je ne du attendre que très peux de temps. Le graisillement de la sonnerie retentit fier de nous avertir et nous soupirâmes à l'unisson. Belle marque de sodalirité entre nous. Malgrès que nous soyons une classe avec de fort lien nous sommes aussi les pires et les plus redoutés de tous. Même les pions lorsqu'ils nous disaient de nous asseoir -comme en se moment - et nous appelaient, ils nous prenaient pour des petits rois. Bon bien sûr toutes la classe ne fait pas partie des EXTRAS. Et n'a pas non plus un compte en banque bien remplis. Mais la plupart ; ma voisine par exemple. Je ne la critiqué en aucun cas, mais je savais que c'était LA fille qui était la reine pour les mecs. Avec Sharon bien entendu.

Je fus surprise qu'elle m'adressa la parole. Je me concentra sur les uniques paroles que j'allais lui répondre. Me connaissant j'allais en faire tout une histoire. Je pris le temps de choisir les bon mots et je lui répondis de la même voix qu'elle :

- Oui, à cause de se fichu contrôle qui n'a pas eu lieu, ma mére ma surprise en plein rêve ...

Rien que de repenser à se fichu rêve foireux j'en souris. Il avait été tout simplement stupide ! Je regarda la classe. Et pour la première je pus la décrire, et voir la moindre poussière. Elle était plutôt grande, avec des poutres qui soutenaient le plafond. Nous étions dans une salle de langue, donc les murs étaient tapissés de nombreux posters que je pus examier avec plaisirs. Les pays passèrent sous mes petits yeux bleu.
Première de la liste j'entendis mon jolie prénom prononcé avec douceur et fascination. J'exagerais sûrement. Je regarda alors le pion, et je luis souris en lui disant Ouiiii ! Il me scruta quelque temps, et moi je repartis à ma description des pays. Et se fut que lorsque ma montre sonna la demi heure que je rendis alors compte qu'il y avait 30 min qui étaient passés. J'entendis ma voisine ranger ses affaires, et je fis de même attendant la fin.

Comme cela, Autumn rêvait. Dans ma tête, je riait et contenait parfaitement mes émotions en dehors. Je souris et repensa à ce que je faisais avant que ma mère et mon réveil ne me fasse sursauter : ils n'avaient pas intérêt à me réveiller demain ! J'écrasais ma main sur ma table en geste impatient et le pion leva un sourcil surpris pensant - Tiens ! Blueberry Mary Jefferson est impatiente, je le signalerai. - Je lui rendis la pareille d'un regard plutôt agacé et le pion, intimidé par mon visage coléreux, détourna vivement sa tête.

- Foutu prof. murmurai-je.

Je le pensai, et j'imaginais que la rêveuse à côté le pensai tout autant. Je la regardai d'un coup d'oeil en coin et je voyais qu'elle faisait pareil avec moi. Tellement discret le regard que j'imaginai qu'elle ne l'avais pas vu.
Soudain... et sursautant : DRINGGGGGGGGGGGGG ! La sonnerie se fit horrible dans mes oreilles tandis que je remarquai que j'avais passer le reste de la demi heure à ne rien faire. Je rangeai les dernières affaires dans mon sac et me levai pour mettre ma veste noire. Je repoussai les cheveux qui était dans mon cou et m'assit de nouveau sur la chaise laissant mes cheveux détâché flotté par la brise qui s'échappait de la porte grande ouverte. Plusieurs garçons et filles admirèrent le phénomène créé par mes cheveux, notamment le pion. Il ordonna à ma rangée de sortir, mais je restai assise désirant attendre Autumn.

[HJ : Poste pourri encore une fois...]