Devenir admin ?

Le réveil sonna. J'étouffais un cri de surprise dans l'oreiller bleu et plein de bave que j'avais sous ma tête. Je soupirai et abattis fermement ma main sur ce foutu réveil. Il arrêta son dringggg sonore. Doucement, mes paupières s'ouvrirent et mes mains purent allumer la lampe de chevet posée sur la chaise à côté de mon lit. La lumière douce me fit effet de réveil aussi, et la sonnerie horrible résonna dans ma tête avant que je ne me décide à l'éteindre.

- Blueberry ! Lève toi paresseuse ! Tu as un contrôle pauvre andouille ! cria une voix au-dessous de là où je me trouvai. Je grommelai et me levai en titubant jusqu'à l'armoire. La lumière éteinte, je n'y voyais rien. Mais je sentis sous mes doigts des sous-vêtements, un T-shirt et un Slim. Ne me souciant pas de la couleur, j'enfilai le tout - sûrement à l'envers - et descendis au rez-de-chaussée.

Mon père lisait le journal dans le fauteuil en cuir noir qui ornait le salon principal - comme je l'appelais puisque nous avions deux salons - et ne relevèrent même pas les yeux pour me voir. Les nouvelles devaient êtres passionnants pour qu'il ne se soucie pas de moi. Je titubai jusqu'à la cuisine et m'affalai sur une des chaises.

Je déjeunai en vitesse. Trois tartines, un jus de fruit et une banane. J’enfilai mon sac sur mon dos voûté et je pris mon I-Pod et mes clés de voitures et sortis par le froid frigorifiant de l’extérieur. J’entrepris de marcher jusqu’à ma voiture.

Je montai à l’intérieur et m’affalai sur le siège conducteur. Je mis le contact et le ronronnement du moteur me réveilla de mon état de zombie.

Quelques minutes plus tard, je me retrouvai à l’Université. Oui, je haïssais les cours et voilà que ma mère me harcelait à cause d’un contrôle. J’aurai parié que le prof était absent. J’arrivai bonne dernière devant mes amis. Saluant Autumn d’un rapide « salut », je me tournai vers mes camarades.

- Quoi ? Le proviseur est mort ? dis-je avec un espoir feint.

Mon humour noir arracha à Ashlyn Stanford une grimace qui ponctua le temps d’attente. La sonnerie retentit et James Grey me glissa à l’oreille que le prof était absent. Je souris, retrouvant un peu de joie dans cette journée pourrie. Nous nous rendîmes tous en Permanence où le pion nous attendais. Plusieurs de notre classe broyaient du noir à cause de l’absence de Mr. Stevenson, notre prof. D’autres semblaient excités mais déçus que nous allions à l’intérieur plutôt que de faire Perm dehors. Je brûlai d’excitation.

En sachant que je suis nulle en graphisme :